Qu'y a t-il derrière tout cela ?
Vous avez sans doute entendu parler de cette histoire d'ursaff qui persécute inspecte de braves malhonnêtes gérants de bar. Interrogeons-nous sur les origines de cette histoire. Voir : http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-controle-urssaf--rendez-vous-vous-etes-cernes--pan--pan-.aspx?article=5033762852H11690&redirect=false&contributor=H.+Seize
1. Pourquoi cet excès de zèle ? Les hypothèses sont nombreuses : pressions à l'ursaff pour augmenter le nombre de dossiers traités et améliorer la rentabilité apparente de ce réseau ? Règlement de compte entre personnes qui cherchent des noises ? Haine de l'entrepreneur ? Haine de ceux qui s'en sortent professionnellement et financièrement ? Soif de pouvoir ?
2. A quoi aboutit ce type de fonctionnement ? Les investisseurs ne veulent plus investir. Les travailleurs ne veulent plus travailler. Les actifs ne veulent plus gagner d'argent et cherchent l'inactivité. Donc les revenus baissent, la consommation baisse, le chômage augmente et les recettes de l'ursaff baissent. Du coup l'ursaff ratisse de plus en plus court, croyant sans doute que la baisse de ses recettes ( pouvant induire la baisse de ses moyens financiers et humains ) est due à un laxisme...
3. A qui profite le crime ? L'origine de cela est-elle l'erreur des fonctionnaires de l'ursaff et au-dessus, qui n'ont pas compris le problème, ou l'origine du problème est-elle au-dessus ? Il n'est pas possible de répondre mais l'on peut s'interroger, car ce crime profite aux multinationales. L'entreprenariat étant ainsi condamné, les Français recherchent le salariat ( moins bien payé, mais sans ces contraintes ). Plus les PME font faillite, plus la main d'oeuvre est abondante et bon marché, et plus les multinationales ont le choix. Les actifs, eux, n'ont plus le choix ( entreprendre aboutit à l'échec du fait des pressions administratives, législatives, financières et fiscales ). Pour eux, c'est "soit salarié ou crève". Et comme il n'y a plus de PME, il ne reste que les multinationales. Cet engrenage fonctionne d'autant mieux que, grâce à l'Europe, les multinationales peuvent délocaliser ou embaucher de la main d'oeuvre étrangère européenne. Les multinationales ne sont pas soumises aux mêmes contraintes que les PME, et de plus, elles peuvent toucher des subventions des nations et de l'Europe.
4. Au final, les multinationales peuvent maintenir leur "croissance" globale, leur marges, leurs bénéfices, sans franchement améliorer leur chiffre d'affaires. Par contre la croissance de la France, elle, restera misérable.
Tout cela pourrait continuer, sauf qu'il y a l'Histoire... Et l'Histoire dit que dans ce genre de situation, le peuple finit par se révolter