Assurances-vie : aggravation en perspective
J'ai trouvé un site intéressant : http://chevallier.biz/2012/10/arnaques-bancaires-france-grece/
Je le résume.
Premièrement, les banques grecques considèrent, comme leurs consœurs françaises, que ce sont elles qui sont légitimement propriétaires des titres acquis par leurs clients. Ce n'est pas le cas en Suisse. Ainsi, en Suisse, les personnes qui acquièrent des titres ne peuvent le faire que par l’intermédiaire d’une banque. Ils en sont les légitimes propriétaires, la banque n’étant que l’intermédiaire obligé dépositaire de ces titres.
En France c'est la banque qui est le légitime propriétaire... Donc en cas de défaillance d’une banque, ses clients ne peuvent pas récupérer leur bien comme en Suisse.
Deuxièmement la dette de la Grèce est en cours d'explosion :
2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.
2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.
2009 : dette publique de 129 % du PIB.
2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.
2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.
2012 : dette publique de 175,6 % du PIB.
2013 : dette publique de 189% du PIB, et
2014 : dette publique de 220,4% selon la prévision du gouvernement grec.
Troisièmement, les anciens bons du trésor grecs, réputés "mauvais" et remplacés par des "bons" bons, ont été remboursés car la Grèce n'a pas fait défaut de paiement. Par contre, tous les "bons" bons ont subi une décôte de 50 %. La perte sera répercutée par les banques européennes sur leurs clients.
PS : ces bons sont contenus dans bon nombre d'assurances-vie.