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La lettre de l'Economie
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8 mars 2012

Pourquoi la crise ne fait que commencer :

la preuve par a+b ( en utilisant les chiffres du jour de la BCE, plutôt optimiste d'ailleurs ) :

La croissance prévue pour 2012 dans la zone euro est 0.3 %. Or la BCE prête AUX BANQUES COMMERCIALES à 1 %. Si celles-ci investissaient directement dans la zone euro elles perdraient donc 1-0.3=0.7 % par an. Or elles prêtent aux Etats. Prenons l'exemple de la France qui emprunte vers 3 %. Si elle investit ses emprunts en zone euro, elle va perdre 3-0.3=2.7 % par an, de quoi alimenter son déficit et sa dette...

En outre l'inflation était en janvier de 2.6 %. En 2011 elle était de 2.5 %. Donc pour qu'un capital garde le même pouvoir d'achat, il fallait qu'il monte autant que l'inflation, soit 2.5 % en 2011. De même, pour que le PIB de la zone euro reste constant, il fallait qu'il augmente aussi de 2.5 %. Comme il devait monter de 0.3 %, nous étions en termes REELS, en récession de 0.3-2.5= -2.2 % par an. Or en 2012, la BCE prévoit une récession de 0.1 % et une inflation de 2.4 %. En termes réels nous aurons donc une récession de -2.5 %

En résumé, la France empruntait à 3 %, plaçait dans la zone euro avec un rendement de 0.3 % ( - 2.7 % de déficit ) mais la valeur réelle du PIB de la zone euro s'effritait de 2.5 % par an du fait de l'inflation, donc sa croissance réelle était négative : -2.2 %. Au total, tout emprunt de la zone euro, investi dans la zone euro provoquait un rendement déficitaire de 5.2 % ( -2.7-2.5 ). En 2012, avec le même taux d'emprunt ( 3% ), une inflation à 2.4 % et une récession de -0.1 %, le rendement sera déficitaire de 5.5 % ( -3.1-2.4 ).

Par conséquent, en dépit des promesses européennes, les objectifs de déficit de la zone euro ne seront pas tenus, même si la zone néglige l'inflation.

Comment l'éviter ?

1. il faut une croissance supérieure à l'inflation. en éliminant les coûts inutiles - et non en limitant par les taxes les coûts indispensables -. Aussi il faut restreindre les dépenses liées au non-travail et ne pas casser la croissance en contraignant le travail. De plus, il faut éliminer l'Etatisme qui subventionne les entreprises sans croissance ou en crise et favoriser l'entreprenariat qui investit dans les secteurs de croissance.

2. Il faut soit emprunter à des niveaux proches de la croissance ( soit quasiment nuls ) comme aux USA, soit ne pas emprunter.

3. Limiter l'inflation est impossible dans une société mondialisée où l'inflation sera importée. D'autre part limiter l'inflation posera divers problèmes évoqués dans d'autres articles ( non paiements des retraites, assurances, dettes, etc... )

 

 

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